Il s’observe depuis une semaine déjà dans les points chauds de Kinshasa Capitale de la RDC, un phénomène dénommé « Beta receveur », comme pour dire en français, « frappe le receveur ». Ceci consiste à tabasser les receveurs qui désormais, font la loi en ce qui concerne le prix habituel de transport en commun communément appelé « 207 » et de véhicule marque « Hiace ».
Tenez, cette régulation s’est déjà constatée dans quelques points chauds de Kinshasa, notamment sur le boulevard du 30 juin à l’arrêt dit « Sonas ou Sabena » ; à l’arrêt dit « Mandela » sur l’avenue ex 24 novembre à Lingwala et autres.
Pour cause, la hausse de prix de course habituelle en transport en commun. Plusieurs kinois sont montés au créneau pour agir, car disent-ils que tout celà se passe sous l’œil impuissant de l’État congolais.
« Dorénavant vous serez tabassés, comment est-ce qu’une course peut passer de 1000fc le matin et 2000fc le soir pour une distance allant de N’djili Ste Thérèse jusqu’au boulevard ? Le comble ce que, vers 10h cette même distance est payable à 500fc mais dès qu’il est 13h , 14h le prix augmente et celà sous l’œil impuissant des autorités habilitées à réguler ce secteur », a lâché Jean Bernard, un passager à bord d’un bus en direction de N’djili Ste Thérèse, interviewé par la rédaction de Surveillance.cd.
Et d’ajouter :
« Comment expliquer que le prix du carburant à la pompe n’a pas bougé mais ces derniers imposent leur loi et chacun à sa manière, en évoquant de termes tel que « 150, 200 » c’est-à-dire « 1500, 2000″ franc congolais, mais puisque l’État congolais n’agit pas et que cette situation met la population en difficulté, nous allons les aider à revenir à la raison en les tabassant », explique un autre passager à bord qui a recquis l’anonymat.
Il sied de signaler, que cette situation prend de proportions alarmantes et de ce fait l’État congolais devra suivre de près la question, qui à ce jour crée une guéguerre entre les usagers et les receveurs de transport en commun. Aussi, déléguer des agents afin d’inspecter le secteur de transport concernant cette hausse de prix d’autant plus que dans différentes stations services, le prix du carburant n’a pas galopé et mettre la main sur les chargeurs qui se trouvent dans chaque arrêt de bus incitant ces derniers à mettre chacun un prix de son choix afin qu’eux puissent en tirer profit.
Gemima BOLUMBU