Devant la presse mardi 21 mars, la candidate malheureuse à la présidentielle 2018, Marie Josée Ifoku, a fait des propositions sur le processus électoral en cours, bien déjà avancé par les opérations de l’identification et de l’enrôlement des électeurs à travers la République.
Pour l’ancienne candidate à la présidentielle et présidente du parti politique Alliance des Élites pour Un Nouveau Congo (AENC), la préoccupation de la crise sécuritaire à l’Est doit être le premier souci et il faut à tout prix penser à restaurer la paix.
‹‹ Peuple congolais, le mal est profond. Nous vous demandons de saisir cet appel que je viens de faire à la nation où je demande à ce que nous puissions nous mettre ensemble pour une transition de deux ans afin de donner naissance à une nouvelle République, ce que j’appelle la 4ème République. La guerre dans l’est continue, ça fait plus de deux décennies. Nous ne pouvons pas aller aux élections avec cette situation. Le dysfonctionnement de l’État et les tensions entre politiciens alors que nous nous sommes rendus compte qu’il n’y a ni opposition ni majorité, nous sommes tous les politiciens. Il faut mettre l’égo de côté et mettre en avant plan l’intérêt général sinon cette distraction continuera à favoriser la dilapidation de nos richesses par les autres », a déclaré Marie Josée Ifoku.
Un réel enjeu qui selon elle, Félix Tshisekedi devrait rester au sommet du pays.
« Vous voulez que Tshisekedi quitte coûte que coûte le pouvoir le 4 janvier (2024), élections ou pas, pour que qui le remplace ? Une transition sans lui, mais dans quelle histoire ? », s’est-elle interrogée.
Motivée ainsi par la commission électorale nationale indépendante ( CENI), qui patine encore dans le respect de son calendrier publié récemment éprouvant d’énormes difficultés dans ce processus dans tout le territoire qui hypothèque les chances de ces scrutins de voir son jour fait-elle allusion en conclusion.
Pour rappel, l’opposant Martin Fayulu quant à lui avait, dans une déclaration faite le 12 mars dernier exigé une transition sans la politique mais plutôt avec la société civile.
Chaupin Emmanuel LUTOBO