Les habitants d’une majeure partie du territoire de Masisi n’accèdent plus aux services de télécommunications. Cette situation est consécutive à la coupure générale des tous les réseaux mobiles implantés dans cette partie du Nord-Kivu par les combattants du mouvement du 23 Mars, M23.
Selon la Société civile locale, cette coupure dure depuis environ trois semaines. Les raisons de ce forfait n’est pas pourtant connue, ajoute la même source.
Consécutivement, il est difficile pour les habitants des zones concernées par cette coupure de communiquer afin de vaquer librement à leurs occupations.
Il en est de même pour ceux qui voudraient lancer des alertes sécuritaires.
Inquiète, la Coordination de la Société civile de Masisi dit craindre « des actes à caractère des crimes probables qui pourrait lui être infligé sans la moindre alerte ». Elle l’a fait savoir dans un communiqué de presse dont une copie est parvenue à surveillance.cd.
La même source indique que «les responsables de diverses maisons de télécommunication restent sans accès à la zone où se trouvent les installations touchées pour y apporter une solution vu l’occupation odieuse de ces entités par les M23 RDF qui y impose ses décisions uniques et liberticides».
« Il est plusqu’urgent que ce comportement (…) soit noté et considéré comme un crime de guerre ou contre l’humanité au même titre que tous les autres actes similaires déjà documentés contre la population congolaise », indique Telesphore Mithondeke rapporteur de la Société civile de Masisi.
Cette structure accuse également le M23 de tenter de recruter par force la jeunesse des zones sous son occupation.
Pour mettre fin à cette situation, cette structure citoyenne invite le gouvernement et ses partenariats d’activer des opérations militaires contre ce groupe, d’exiger la condamnation du Rwanda et ses supplétifs ainsi demander réparation auprès des instances internationales attirées; à la population de ne pas céder aux intimidations des terroristes et à la communauté internationale d’éviter la complaisance dans cette crise qui cause des millions des morts depuis plusieurs années.
Benjamin Sivanzire