Le conseil supérieur de l’audiovisuel visuel et de la communication, une des institutions d’appui à la démocratie en République démocratique du Congo s’en va en guerre contre la délinquance et l’immoralité dans les médias et dans les réseaux sociaux. C’est la raison de la campagne lancée ce mercredi 12 juin 2024. Une campagne qui va s’étaler sur une période d’un mois dans le but de lutter contre ce phénomène qui fragilise la cohésion sociale.
Cette institution d’appui à la démocratie veut limiter les dégâts et orienter les utilisateurs des médias à savoir les présentateurs des émissions et les créateurs des contenus communément appelés youtubeurs vers les valeurs qui favorisent la cohésion sociale et sécurisent les personnes. Ceci à travers la promotion de la culture et de la citoyenneté numérique.
C’est le sens de cette campagne de riposte contre l’immoralité et la délinquance dans les médias et les réseaux sociaux. Pour Christian Bosembe, président duCSAC, cette campagne se veut une thérapeutique de choc face à ce phénomène qui prend de l’ampleur dans la société congolaise.
« Est-ce que nous devons rester silencieux ? Est-ce que nous devons nous accommoder? Souvenez-vous d’un grand auteur qui disait : c’est plutôt à la foule de suivre l’élite et non le contraire. Est-ce que nous devons nous faire face à cela ? Absolument pas. Et c’est pour cette raison que cette campagne, que nous estimons cruciale, est mise en place comme un traitement de choc face à une situation grave », a dit Christian Bosembe.
Et d’ajouter :
« Le rôle du journaliste ce n’est pas de terroriser, le journaliste n’intimide pas. Le journaliste enquête, il informe, il surveille, il forme, il divertit, il ne juge pas parce ce qu’il ne lui appartient pas le rôle de juger. Ce n’est pas au journaliste d’établir la culpabilité, ce n’est pas au journaliste d’établir le certificat de bonnes mœurs aux citoyens. »
Rappelons que lors du lancement de cette campagne, un panel composé des journalistes, des communicologues et des juristes a été organisé, question de répondre aux préoccupations de l’assistance sur la délinquance et l’immoralité dans les médias et dans les réseaux sociaux.