Sous la coordination de Samuel Kimbukusu président de la cellule de l’UDPS rond point Righini, Le Collège des chefs de bases soutenant l’honorable Peter Kazadi Kankonde était en grande activité ce samedi 14 décembre 2024. Il s’est agi d’une grande plénière qui a vécu dans la salle polyvalente de la maison communale de Lemba.
À cette occasion, l’honorable Peter Kazadi Kankonde, député national est allé à la rencontre de sa base, en évoquant notamment des questions d’actualité. Sur le chapitre concernant le débat de la loi mère du 18 février 2006, le VPM honoraire de l’intérieur soutient la démarche initiée par le Président Félix Tshisekedi.
« La question de changement est une question nationale, un débat de la société. Le Président a dit qu’il faut soit revisé ou changé cette Constitution avec plusieurs raisons à l’appui. La guerre de l’est par exemple, les originaires ne sont plus dans certaines localités, ils ont été déguerpis et l’espace est resté vide, occupé par des nouvelles personnes venues du Rwanda. La conséquence c’est que ces gens vont s’approprier ces terres, sachant qu’ils ne sont pas congolais, avec des enfants qui seront nés de la RDC. En cherchant à les renvoyer chez eux, on sera face à des problèmes de droit international, et eux-mêmes vont renier l’identité rwandaise. Une forme d’infiltration. C’est là que le Chef de l’État a évoqué l’article 217 qui n’est pas bon dans notre Constitution. Bien qu’étant repris dans plusieurs Constitutions, il avait l’objectif de renforcer le panafricanisme de telle sorte qu’à la frontière, on peut abandonner une partie de notre souveraineté », dit-il devant sa base réunie à Mont-Amba, à Kinshasa, capitale de la RDC.
L’honorable Peter Kazadi, cadre du parti présidentiel, a expliqué les raisons de cette démarche. Dans la foulée, il faut rendre le Chef de l’État responsable de la gestion en lieu et place du premier ministre.
« Le Chef de l’État n’a pas de pouvoir exécutif, de gestion. Alors que dans notre pays, si rien ne marche, c’est au Président qu’on demande le compte et non au premier ministre. Et notre Constitution fait que celui qui est au sommet n’a pas de pouvoir de gestion, elle confie celà au Chef du gouvernement. C’est comme par exemple si le Président signe sur une décision et que si le Premier ministre n’y apporte pas sa signature, celà ne va pas passer. Nous devons changer celà dans notre loi mère, le Chef de l’État doit devenir responsable pour exercer réellement son pouvoir pour la transformation réelle de notre pays. Nous devons donc changer cette Constitution pour qu’elle s’adapte aux réalités de notre pays », a-t-il ajouté.
Ce discours a été salué par des milliers des membres du collège des bases soutenant l’honorable Peter Kazadi venus dans la salle polyvalente du Bureau communal.
De Kisangani à Lubumbashi en passant par Kipushi et Kalemie, le Président de la RDC, Félix Tshisekedi, a annoncé qu’il va mettre en place une Commission pour doter le pays d’une loi mère adaptée aux réalités du pays.