Visiblement très engagé, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens combattants a, dans une communication, appelé à la mobilisation pour soutenir les FARDC qui continuent à se battre pour défendre l’intégrité du territoire national.
« Vous vous demandez : quelle est notre politique. Je peux le dire ici : c’est faire la guerre par mer, par terre et par air, avec toutes nos forces et toute la force que Dieu peut nous donner ; faire la guerre contre la tyrannie monstrueuse, jamais surpassée dans le sombre et lamentable catalogue du crime humain. Telle est notre politique », a laissé entendre Guy Kabombo, Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens combattants.
Pour lui, il s’agit d’une question de vie ou de mort pour la République Démocratique du Congo. Il s’agit surtout de savoir si le peuple congolais restera libre ou tombera dans l’esclavage post-colonial. Il reste ferme et déterminé à faire table rase pour ne pas avoir au sein des forces armées, une place pour les pleurnichards et les lâches, pour les marchands de panique et les déserteurs.
« Notre peuple ne doit connaître aucune peur au combat et doit se joindre, de manière désintéressée, à notre guerre patriotique de libération, notre guerre contre les asservisseurs fascistes. Chacun d’entre vous doit se sentir concerné par cette mission. Ici, nous resterons debout et nous nous battrons ; il n’y aura pas de retrait. J’ai ordonné que tous les plans et instructions concernant un prétendu dialogue avec les terroristes du M23, supplétifs de l’armée rwandaise, soient complètement brûlés et ce, immédiatement. Nous allons rester ici au Congo et nous battre. Si nous ne pouvons pas rester vivants ici, alors restons ici morts », a-t-il déclaré.
Dans la situation actuelle, la crédibilité des FARDC a-t-il ajouté, est essentielle. Voilà pourquoi il a invité ces vaillants héros à s’assumer sans faiblesse leur mission constitutionnelle, celle de défendre les frontières de la RDC contre toutes les menaces, d’où qu’elles viennent.