Le travail rendu public par la Coalition le « Congo N’est Pas à Vendre« , CNPAV en sigle, est salué et félicité par le Consultant Expert en fiscalité et comptable, Prince Biselele Mwanyinay. Il félicite la Coalition qui a prouvé à suffisance qu’elle défend les intérêts de la RDC : « Je suis à l’aise de comprendre qu’il y a des gens dans ce pays qui veillent aux intérêts de la Nation ».
Dans sa lecture profonde de ce document de la Coalition d’une vingtaine de pages, l’Expert Prince Biselele souligne clairement que, « les failles contenues dans ce Convention, précisément dans l’avenant 5, ont été déjà relevées, dans le temps, par L’ITIE dans ses précédents rapports ». Mais le grand problème dans notre pays, s’exclame-t-il, c’est le problème d’hommes :
« Le problème de notre pays est lié à l’homme. Ceux qui sont commis à des renégociations ont tendance à brader les intérêts de la Nation, avec comme conséquences, hypothéquer le bien être des générations futures », a-t-il déclaré.
Dans sa casquette d’Expert en Fiscalité et en comptabilité, Prince Biselele prend un point de cette Convention chinoise, qui n’a pas été réalisé, depuis sa signature, il y a de cela 13 ans:
« Sur terrain, le travail de SICOMINES n’est pas conforme à ce qui est écrit dans la Convention. L’Avenue Tourisme à Kinshasa devait avoir 4 bandes, mais à ce jour, il n’y a que deux. En plus, il devait y avoir une route aérienne, qui part de Kintambo Magasin jusqu’au niveau de Socimat, pour lutter contre les embouteillages. Aujourd’hui, 13 ans après, les embouteillages sont toujours perceptibles sur ce tronçon », a dit Prince Biselele.
Enfin, dans ses analyses, Biselele Mwanyinay se pose mille et une question, sur les réels mobiles de la reconduction des exonérations fiscales pendant que la partie chinoise verrouille totalement ses intérêts :
« Le travail de l’ITIE a été repris par l’Inspection Générale des Finances, IGF en sigle; et cela a reconduit à la renégociation de ce Contrat. Il est nécessaire que les congolais commis aux renégociations de cette Convention puisse travailler pour rééquilibrer les intérêts. Pour quel intérêt, pour quelle compensation, on doit reconduire des exonérations fiscales, surtout qu’il s’agit des près remboursables, s’interroge t-il ? La partie chinoise a verrouillé totalement ses intérêts », a-t-il souligné.
Pour lui, les gens qui vont renégocier, bien sûr l’Avenant 5, doivent tenir compte des observations de ce travail de la Coalition « Le Congo N’est Pas à Vendre », pour sauvegarder les intérêts de la RDC.
J. KAZADI K.P