Les travaux de a session ordinaire 2025 de l’Assemblée générale du Conseil Supérieur de la Magistrature se poursuivent sans desemparer à Kinshasa. Placées sous le signe : Réformes, bilan du pouvoir judiciaire, protection sociale des magistrats et justice transitionnelle… Autant de sujets abordés par les membres de cette haute instance dans un climat studieux.
Après la validation des mandats des participants, les membres se sont penchés sur le rapport global du CSM 2022-2025, un document stratégique qui dresse le bilan du pouvoir judiciaire : avancées, faiblesses et perspectives de réforme.
Les délégations de 27 cours d’appel : Bas Uele, Haut Uele, Lomami, haut Katanga, Lualaba, Kwango, Kwilu, Kasaï -orientale, Kasaï, Kasaï-central, haut -lomami,Ituri, bref,toute les provinces de la RDC ressort par ressort ont ensuite présenté leurs rapports synthèse, révélant les réalités locales : effectifs insuffisants, besoins logistiques, et rendement des juridictions,fonctionnement des chambres de discipline ; etc. Le quatrième jour, était réservé aux présentations techniques : la CNSSAP a exposé le régime de sécurité sociale des magistrats, tandis que la société Activa a détaillé les modalités de l’assurance santé et décès.
Autre moment fort, l’intervention du FONAREV sur la justice transitionnelle et la nécessité de restaurer les droits des victimes.
Les services spécialisés, comme l’ inspectorat des services judiciaire et pénitentiaire et le service de documentation, ont également présenté leurs bilans d’activités.
Un débat général a suivi, nourrissant les réflexions sur une meilleure coordination et une gestion plus efficiente de la justice. Les travaux se poursuivent désormais en commissions. Le président du CSM, Dieudonné Kamuleta, a appelé à l’engagement de tous pour des résolutions à la hauteur des attentes du peuple congolais.
Ces travaux de l’assemblée générale ordinaire du CSM connaissent la participation des invités des institutions publiques et privées et des partenaires techniques et financiers. Délégués de la présidence de la Republique, du Ministère de la Justice, de l UE/ PARJ2, des syndicats des magistrats questions de mettre fin au corporatisme dont certaines mauvaises langues véhiculent à tord pour nuire à l’indépendance du pouvoir judiciaire.
À l’heure actuelle, les travaux se poursuivent désormais en commissions, avant le retour en plénière pour l’adoption des recommandations finales. À l’issue de ces assises, le Conseil Supérieur de la Magistrature devra poser les bases d’un pouvoir judiciaire plus crédible, plus efficace et résolument tourné vers les attentes des justiciables.
La Rédaction