Il y a quelques mois passés, la République Démocratique du Congo (RDC) a décidé d’interdire le survol de son espace aérien par les avions rwandais. Cette mesure, qui s’inscrit dans un contexte de tensions politiques entre les deux pays, a des répercussions significatives sur le secteur aérien et l’économie rwandaise.
Face à cette interdiction, Yvonne Manzi Makolo PDG de Rwanda Airways, a annoncé la suspension des vols vers plusieurs destinations clés, notamment le Nigeria, le Bénin et le Congo-Brazzaville. Cette décision ne concerne pas seulement les passagers, mais également les opérations de fret aérien, un secteur crucial pour le commerce international et le transport de marchandises.
« Cette suspension des vols pourrait entraîner des pertes économiques non négligeables pour Rwanda Airways. Les liaisons avec ces pays sont stratégiques, tant pour le transport de passagers que pour le fret. De nombreux importateurs et exportateurs rwandais dépendent de ces routes aériennes pour leurs activités commerciales », a fait savoir Yvonne Manzi.
L’impact s’étend également aux entreprises locales qui s’appuient sur ces liaisons pour accéder aux marchés internationaux. Les consommateurs pourraient également ressentir les effets de cette situation, avec une possible augmentation des prix des biens importés.
Rwanda Airways devra maintenant explorer d’autres alternatives pour compenser cette perte de revenus. Cela pourrait inclure l’ouverture de nouvelles routes vers d’autres destinations ou le renforcement des partenariats avec d’autres compagnies aériennes.
La suspension des vols de Rwanda Airways vers le Nigeria, le Bénin et le Congo-Brazzaville illustre bien l’impact concret des sanctions imposées par la RDC. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontées les compagnies aériennes en période de tensions géopolitiques, et soulève des questions sur l’avenir des relations entre ces deux nations. Les mois à venir seront cruciaux pour déterminer comment cette dynamique évoluera et quelles seront les répercussions sur l’économie rwandaise.
Prince Nestor NTITA