Le député national Tobie Kayumbi s’illustre une fois de plus comme une voix lucide et courageuse sur la scène politique congolaise. Sur son compte X (anciennement Twitter), il a récemment dénoncé avec fermeté la mesure dite « paires/impaires » imposée par le gouvernement provincial de Kinshasa pour réguler la circulation. Dans un contexte de crise économique et d’absence criante de transports publics, cette décision a été perçue par beaucoup comme punitive et déconnectée des réalités du terrain.
« Gouverner, ce n’est pas punir, c’est anticiper« , a lancé Tobie Kayumbi dans un message qui a suscité de nombreuses réactions. Il souligne que cette politique improvisée pénalise les travailleurs, les commerçants et les PME, déjà fragilisés. À Kinshasa, les citoyens n’ont pas les moyens de posséder deux véhicules pour alterner en fonction des jours, comme l’exigerait une telle réglementation.
Selon lui, cette mesure, en plus d’être socialement injuste, est techniquement inefficace : elle ne repose sur aucune alternative crédible. « Le Kinois n’a que ses moyens de bord. Cette politique paires/impaires, c’est de l’improvisation sans alternatives« , a-t-il martelé.
Une alternative législative pour un nouveau Code de la route
Face à cette situation, Tobie Kayumbi ne s’est pas contenté de critiquer : il agit. Il a annoncé avoir déposé à l’Assemblée nationale une proposition de loi pour un nouveau Code de la route, « moderne et adapté à nos réalités« , afin d’encadrer de manière structurée la mobilité urbaine en République démocratique du Congo.
« Avant d’interdire, il faut proposer ! », insiste-t-il. Pour le député national, il ne suffit pas d’importer des solutions venues de Paris ou New-York sans tenir compte des spécificités locales. Kinshasa a besoin de réformes durables, réfléchies, et surtout ancrées dans le quotidien de ses citoyens.
Il appelle à un vrai plan de mobilité urbaine, intégrant des infrastructures adaptées : bus publics fiables, métro, parkings relais, voies réservées, et feux intelligents. « Rien de tout cela n’est actuellement mis en œuvre. Le gouvernement provincial impose, sans prévoir« , regrette-t-il.
Cette posture pragmatique et proactive révèle une nouvelle fois le profil d’un parlementaire qui refuse les demi-mesures et qui veut inscrire l’action publique dans le long terme.
Tobie Kayumbi : le chantier national au cœur de sa vision
Mais la vision de Tobie Kayumbi ne s’arrête pas aux portes de la capitale. Il met également en lumière les avancées nationales opérées sous la présidence de Félix Tshisekedi dans le domaine des infrastructures routières, qu’il qualifie de « véritable renaissance« .
Dans une publication sur son compte X, il dresse un contraste saisissant entre la situation « avant Fatshi » et celle d’aujourd’hui. « Avant Fatshi : des routes nationales impraticables, même en saison sèche. Provinces totalement enclavées, projets abandonnés ou fictifs », a-t-il rappelé.
Mais aujourd’hui, la dynamique est différente. Il cite en exemple la route Kananga–Mbuji-Mayi, dont la construction est enfin lancée après des décennies d’abandon. Les routes nationales RN1, RN2, RN4, RN27 font également l’objet de travaux de réhabilitation, de bitumage et de modernisation.
Une priorité nationale : le désenclavement
« Plus de 6.000 km de routes planifiées pour désenclaver l’arrière-pays », déclare Tobie Kayumbi avec fierté. Il évoque aussi la relance de l’ACGT et les partenariats public-privé qui permettent aujourd’hui d’avancer sur plusieurs chantiers majeurs.
Pour l’élu de Mbuji-Mayi, le désenclavement est devenu une priorité nationale. « C’est au service de l’unité et du développement du pays« , assure-t-il. Et de conclure : « Là où il n’y avait que poussière et promesses, il y a aujourd’hui du béton et de l’espoir.«
Cette mise en perspective montre que Tobie Kayumbi sait apprécier les avancées tout en pointant les lacunes, avec une approche équilibrée, responsable, et tournée vers l’intérêt collectif.
Un leadership visionnaire et engagé
La posture de Tobie Kayumbi révèle un leadership de conviction. Il refuse la facilité des discours populistes pour proposer des réformes concrètes, ancrées dans la légalité et la planification. Son engagement pour un « Code de la route adapté », un plan de mobilité urbaine réaliste, et une modernisation des infrastructures routières montre qu’il n’est pas un simple observateur, mais un acteur résolument tourné vers l’avenir.
Sa capacité à conjuguer proximité avec le peuple, vision stratégique, et rigueur législative en fait un profil rare dans la scène politique congolaise actuelle. Ce sens du devoir, allié à une communication claire et ferme, suscite l’adhésion de nombreux citoyens.
Tobie Kayumbi incarne cette génération de leaders congolais qui ne se contentent pas de slogans, mais qui prennent des initiatives concrètes pour transformer les réalités. C’est avec ce type de profil que la RDC pourra répondre aux défis de demain.
Et comme il le rappelle lui-même, « Gouverner, ce n’est pas punir, c’est anticiper. » Une maxime qui résume toute sa philosophie politique.
B.A