Représentante adjointe d’ONU Femmes en République démocratique du Congo, Catherine Ondimba, a rencontré ce jeudi 22 mai 2025, le président de l’Assemblée nationale, le Vital Kamerhe, pour plaider en faveur d’une implication accrue du Parlement dans la mise en œuvre des engagements internationaux de la RDC en matière d’égalité de genre.
La rencontre, tenue au Palais du Peuple, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat continu entre l’agence onusienne et l’Assemblée nationale. ONU Femmes souhaite un soutien plus affirmé de la Chambre basse afin d’accélérer l’intégration de la question du genre dans les processus décisionnels nationaux.
« Nous sommes venus renforcer notre collaboration avec les institutions parlementaires afin de promouvoir une gouvernance plus inclusive », a déclaré Catherine Ondimba. Elle a notamment souligné l’importance d’une meilleure prise en compte des engagements internationaux de la RDC sur l’égalité entre les sexes.
L’un des points clés évoqués a été l’intégration de la perspective genre dans la prochaine session budgétaire prévue en septembre. Selon Mme Ondimba, il est impératif que le budget national « réponde équitablement aux besoins des femmes et des hommes, sans aucune forme de discrimination ».
Vital Kamerhe, fervent défenseur de la parité et de l’autonomisation féminine, a salué cette initiative. « L’Assemblée nationale ne ménagera aucun effort pour accompagner cette dynamique. L’équité de genre n’est pas un luxe, c’est une exigence démocratique », a-t-il affirmé.
Le président de l’Assemblée a également rappelé que la législature actuelle reste ouverte à toute réforme légale visant à renforcer la participation des femmes dans la vie politique et publique du pays. Il a réitéré l’engagement de son institution à œuvrer pour des politiques budgétaires sensibles au genre.
La rencontre s’est tenue en présence de l’Honorable Dominique Munongo Inamizi, Rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale, qui a accompagné la délégation de l’ONU Femmes. Elle a insisté sur la nécessité pour les élus de disposer d’outils d’analyse et de formation adaptés aux enjeux du genre.
Les échanges entre les deux parties ont également porté sur le besoin d’un accompagnement technique pour les commissions parlementaires impliquées dans l’élaboration des politiques publiques. ONU Femmes s’est dite prête à appuyer les élus par des sessions de formation et des outils méthodologiques adaptés.
CKK