Une violente tempête s’est abattue récemment sur la commune rurale de Mushie, dans la province du Maï-Ndombe, au sud-ouest de la République démocratique du Congo, causant d’importants dégâts matériels et jetant plusieurs familles à la rue. Le quartier Angola, épicentre du sinistre, a été particulièrement touché.
Selon les autorités locales, 48 habitations ont été détruites par les vents violents qui ont frappé la cité. Parmi elles, 11 étaient construites en tôles et 37 en paille, toutes montées sur des briques à daube, un matériau largement utilisé dans les constructions locales. La fragilité de ces structures a favorisé leur effondrement sous la puissance de la tempête.
« Nous avons recensé au total 48 maisons, dont 11 en tôles et 37 en paille, construites en briques à daube, qui ont été détruites par cette violente tempête qui a secoué notre cité », a déclaré Catherine Nsele, bourgmestre de Mushie. Elle a précisé que « le quartier Angola est le plus touché, avec plusieurs familles désormais sans abri ».
Au-delà des pertes matérielles, la tempête a également fait des victimes. Deux enfants de moins de cinq ans ont été gravement blessés après avoir été touchés par des briques lors de l’effondrement de leur maison. « Ces enfants ont été hospitalisés dans un état critique », a indiqué la bourgmestre, visiblement préoccupée par leur sort.
Les sinistrés, qui ont tout perdu, tentent de se réorganiser tant bien que mal. Certains ont trouvé refuge chez des proches, tandis que d’autres dorment à la belle étoile en attendant une aide humanitaire. « Les besoins sont immenses. Ces familles manquent de tout : abri, nourriture, vêtements », a souligné une source humanitaire sur place.
Face à cette situation, l’administration locale lance un appel aux autorités provinciales et nationales, ainsi qu’aux organisations humanitaires, pour venir en aide aux sinistrés. « Nous sollicitons un appui d’urgence afin de répondre aux besoins immédiats des familles touchées », a insisté Catherine Nsele.
CKK