Lors d’un briefing conjoint tenu ce mardi avec le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, le Porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le Général de Brigade Sylvain Ekenge, a levé le voile sur le parcours administratif rigoureux qui encadre aussi bien les militaires que leurs familles.
« Pour devenir militaire, il y a tout un processus. Et pour devenir dépendant des militaires, accepté par l’armée, il y a aussi un processus à suivre », a-t-il souligné en début de briefing. Il a illustré ses propos en brandissant la carte d’identité biométrique de son épouse : « Elle est là. Avec cette carte, elle est biométrique. »
L’officier supérieur a expliqué l’utilité de cette carte biométrique : « Quand il y a contrôle, il suffit à mon épouse d’appuyer sur le dispositif électronique de l’ordinateur et toutes les informations concernant mon épouse s’affichent à l’écran. » Ce système permet une identification rapide et fiable, notamment pour établir les liens familiaux avec les militaires.
Il a insisté sur la transparence du processus, notamment en cas de décès d’un militaire. « Moi, je suis commandant d’unité. Dernièrement, j’ai perdu un colonel. Je viens de perdre un caméraman. Alors, ce que je dois faire, c’est quoi ? Envoyer le télégramme à la hiérarchie. Pousse signifier le décès. Informer la hiérarchie du décès. » Ensuite vient la constitution du dossier pour la « rente de survie », a-t-il précisé.
Lorsque le décès survient sur le terrain des opérations, « il y a un rapport qui est envoyé à la hiérarchie », suivi d’un « dossier constitué qu’on doit envoyer à l’état-major général via la voie hiérarchique pour que la rente des souris et tous les frais illiférants soient débloqués. » L’ensemble du processus est ensuite géré par les services compétents du ministère.
« Le sous-chef d’état-major général de la délégation s’en occupe, il traite les dossiers et l’envoie au niveau du ministère de la Défense nationale qui s’occupe du reste », a affirmé le Général-Major Ekenge. Il a rejeté toute accusation selon laquelle la « rente de survie des militaires n’est pas prise en compte », soulignant que « la question, c’est dans la procédure. »
Enfin, le porte-parole des FARDC a dénoncé certaines revendications injustifiées : « La plupart des veuves d’orphelins que vous voyez crier, ce sont des veuves et orphelins qui ne répondent pas aux critères. » Il a précisé que certains ne possèdent même pas les dossiers requis lors des contrôles de l’Inspection Générale. En conclusion, il a rappelé que « le soldat X vient de terminer la formation la loi dit qu’ils doivent s’engager pour défendre la patrie. »
CKK