La République démocratique du Congo (RDC) marque sa présence ce lundi 9 Juin à la 3ᵉ Conférence des Nations-Unies sur l’océan, qui se tient à Nice, en France. Représentant le chef de l’État Félix Tshisekedi, la ministre d’État en charge de l’Environnement et développement durable, Ève Bazaiba, prend part à cette grande messe mondiale consacrée à la protection des mers et de la biodiversité marine.
Placé sous le thème ambitieux « Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan », le sommet réunit 193 États membres de l’ONU. Il s’agit de renforcer les efforts pour atteindre l’Objectif de Développement Durable n°14, axé sur la vie aquatique. La France et le Costa Rica assurent conjointement la coprésidence de l’événement, qui met en avant l’urgence d’agir face à la dégradation accélérée des écosystèmes marins.
Le président français Emmanuel Macron, hôte de la conférence, a lancé un appel à la mobilisation globale, insistant sur la nécessité de renforcer les coalitions internationales pour inverser la tendance. De son côté, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a rappelé que l’océan, ce “poumon bleu” de la planète, subit une pression sans précédent liée à la pollution, à la surpêche et au changement climatique.
La délégation congolaise entend faire valoir l’importance stratégique de la RDC dans les débats sur les océans, malgré sa situation enclavée. En effet, grâce à ses ressources en eau douce, ses forêts et son engagement dans les politiques environnementales internationales, le pays se positionne comme un acteur clé de la gouvernance écologique mondiale.
Au-delà des discours, la conférence prévoit des rencontres parallèles entre gouvernements, ONG, scientifiques et représentants du secteur privé. Ces échanges visent à partager des solutions concrètes et à bâtir de nouvelles alliances pour la gestion durable des espaces maritimes, dans un contexte où le temps presse pour éviter un effondrement irréversible de la biodiversité océanique.
CKK