La République démocratique du Congo (RDC) a franchi une nouvelle étape dans la reconnaissance internationale de ses efforts de lutte contre le changement climatique. La Banque mondiale a accordé une enveloppe de 19,47 millions de dollars à Kinshasa pour soutenir la protection et la restauration des forêts dans la province du Maï-Ndombe, une région clé dans les politiques de conservation du pays.
Selon l’Agence Congolaise dePresse qui livre l’information, ce financement intervient dans le cadre d’un programme de paiement basé sur les résultats, lié à l’initiative REDD+ (Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts). Il s’agit d’un mécanisme qui récompense les pays pour leurs performances vérifiables en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
« La République Démocratique du Congo (RDC) a reçu 19,47 millions de dollars en reconnaissance de la réduction de 3,89 millions de tonnes d’émissions de carbone pour contribuer aux efforts de protection et de restauration des forêts dans la province du Maï-Ndombe », précise la Banque mondiale dans un communiqué consulté ce jeudi 12 juin par l’Agence Congolaise de Presse.
Située dans l’Ouest du pays, la province du Maï-Ndombe est l’une des zones les plus riches en biodiversité en Afrique centrale. Elle joue un rôle stratégique dans la régulation du climat et dans la préservation des écosystèmes forestiers tropicaux. Les fonds versés par la Banque mondiale permettront non seulement de renforcer les initiatives de conservation, mais aussi d’appuyer les communautés locales qui œuvrent pour une gestion durable des ressources naturelles.
Ces moyens supplémentaires seront également utilisés pour promouvoir des alternatives économiques réduisant la pression sur les forêts. Agriculture durable, gestion communautaire des forêts et projets écologiques seront au cœur des actions financées. Cette approche inclusive vise à concilier développement local et préservation de l’environnement.
Pour la RDC, ce soutien financier constitue une reconnaissance internationale concrète de ses engagements en faveur du climat. Il symbolise aussi une volonté de plus en plus affirmée de s’inscrire durablement dans les solutions globales face à l’urgence climatique.
B.A