Lueur d’espoir pour les populations meurtries de l’Est de la RDC. À l’issue d’une rencontre avec le Président Félix-Antoine Tshisekedi, le Gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, affirme que la guerre appartient désormais au passé. Une déclaration forte, qui marque un tournant décisif dans le conflit opposant les forces loyalistes aux rebelles de l’AFC-M23.
Ce jeudi, au cœur de la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, le Chef de l’État a reçu le Gouverneur Jean-Jacques Purusi pour une audience axée sur l’évolution de la situation sécuritaire au front et les conditions de travail des Forces de défense.
« Le Président m’a rassuré : la guerre est derrière nous », a déclaré le Gouverneur Purusi, visiblement optimiste à la sortie de l’entretien. Il a souligné les avancées significatives des Forces armées congolaises, soutenues par les patriotes Wazalendo, et salué la volonté ferme du Président Tshisekedi de mettre fin aux souffrances dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.
Jean-Jacques Purusi a révélé qu’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda venait d’être conclu, illustrant une nouvelle dynamique diplomatique dans la région des Grands Lacs. Ce traité, encore non publié dans les détails, symbolise l’engagement du gouvernement congolais à user de la diplomatie offensive pour rétablir la stabilité.

S’adressant directement aux populations éprouvées du Nord et Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi a transmis un message de réconfort et de solidarité, rappelant les efforts continus du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des militaires et de toutes les forces de sécurité engagées au front.
Il a également rendu hommage aux soldats tombés au combat et aux civils victimes de la barbarie rebelle.
« Le sang versé ne sera pas vain. Le Président est déterminé à restaurer la paix, la dignité et la souveraineté sur toute l’étendue du territoire national », a-t-il déclaré.

Dans une prise de position ferme, le Gouverneur a promis que les auteurs des atrocités commises contre les civils ne resteraient pas impunis.
« Le Sud-Kivu rassemble les éléments nécessaires pour traduire les responsables rwandais et leurs complices devant la Cour pénale internationale », a-t-il affirmé, citant le dernier rapport d’Amnesty International comme preuve accablante de ces crimes.