Lors du 17e Sommet des affaires États-Unis-Afrique ouvert ce lundi à Luanda, Jean-Pierre Bemba, vice-Premier ministre en charge des Transports, a souligné l’importance stratégique du corridor de Lobito pour l’avenir économique de la République démocratique du Congo. Représentant le président Félix Tshisekedi, il a insisté sur le rôle vital de ce corridor logistique qui relie la RDC à l’océan Atlantique via le port de Lobito en Angola.
« Le corridor de Lobito est un atout majeur pour la République démocratique du Congo, car il offre au pays un accès direct et vital à l’océan Atlantique, facilitant l’exportation de ses précieuses ressources », a déclaré Bemba devant un parterre d’investisseurs et de décideurs africains et américains.
Ce couloir ferroviaire et routier est d’une importance capitale pour les exportations congolaises, en particulier celles de cuivre et de cobalt, qui représentent respectivement environ 65 % et 15 % des revenus d’exportation du pays. Dans un contexte de transition énergétique mondiale, où la demande en métaux stratégiques ne cesse de croître, ce corridor offre une alternative logistique crédible et compétitive face aux routes traditionnelles passant par les ports sud-africains.

Jean-Pierre Bemba a aussi lancé un appel à la coopération régionale et aux investissements dans les infrastructures connexes : « Le développement du corridor de Lobito ne peut réussir que par une synergie entre les pays concernés et un partenariat solide avec le secteur privé. »
Le sommet de Luanda a également mis en lumière les ambitions communes des pays d’Afrique centrale et australe pour renforcer leur intégration économique, en misant sur des infrastructures de transport modernes, durables et interconnectées.