Climat d’engagement, ton solennel et hommages appuyés : c’est dans une ambiance marquée par un profond sens de responsabilité que s’est tenue ce lundi 01 juillet la cérémonie de clôture de la session ordinaire de mars à l’Assemblée provinciale du Lualaba. Sur les 24 députés que compte l’organe délibérant, 20 étaient présents.
Dans son mot de clôture, le président de l’Assemblée provinciale, Jean-Marie Kaseya, s’est montré rassurant : « le calendrier des travaux a été globalement respecté », a-t-il affirmé, avant de saluer l’élan collectif qui a permis des avancées concrètes.
Le président Kaseya a aussi exprimé sa compassion envers les populations meurtries de l’Est de la République, avant de saluer les efforts du chef de l’État, Félix Tshisekedi, dans la quête de la paix. Il s’est réjoui notamment de la signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, fruit, selon lui, d’une diplomatie présidentielle cohérente et ferme.
Mais l’un des moments forts de cette session reste sans conteste la reconnaissance accordée à la gouverneure Fifi Masuka, élevée par les élus au rang de “Bâtisseur du Lualaba”. Un diplôme de mérite lui a été décerné pour son engagement dans la modernisation de la province. Pour l’Assemblée provinciale, Mme Masuka incarne une vision éclairée de développement qui positionne le Lualaba comme poumon économique de la RDC.

Autre dossier mis en avant : le paiement des vacataires de la Gécamines, un acquis obtenu grâce à la pression des députés. Concernant les mineurs artisanaux, le Directeur général de la société minière a promis de leur octroyer, très prochainement, des zones d’exploitation lartisanales.
Le président de l’Assemblée a toutefois condamné les récents cas d’insécurité enregistrés à Kolwezi, tout en appelant les forces de sécurité à plus de rigueur, car « le Lualaba est un havre de paix, et il doit le rester. »
La session ordinaire de Mars s’achève donc sur un mélange de satisfaction, de vigilance et d’espoir, dans une province qui veut continuer à tracer sa voie vers la stabilité, la croissance et la modernité.
Ben AKILI