Le Comité élargi des prix des produits pétroliers, réuni sous l’égide du ministère de l’Économie nationale, a validé, ce mardi 22 juillet à Lubumbashi (Haut-Katanga), de nouvelles structures tarifaires pour les carburants terrestres et les produits pétroliers destinés à l’aviation.
Selon les autorités, cette décision s’inscrit dans le cadre de l’ajustement périodique des prix, afin de mieux refléter les fluctuations économiques nationales et internationales. Le ministère de l’Économie justifie cette révision par la nécessité d’équilibrer les coûts réels d’importation, les frais logistiques, et les impératifs budgétaires du pays.
« Il s’agit d’un mécanisme d’ajustement nécessaire pour maintenir un approvisionnement régulier du marché et garantir la viabilité du secteur pétrolier dans un contexte économique mouvant », a indiqué une source proche du comité.

La nouvelle grille tarifaire, dont les détails seront rendus publics dans les prochains jours, devrait avoir des répercussions directes sur les prix à la pompe ainsi que sur le secteur du transport et de l’aviation, très sensibles à la variation des prix des carburants.
Les acteurs économiques et les transporteurs appellent déjà à un dialogue inclusif pour éviter que cette mesure n’entraîne une inflation généralisée, particulièrement dans les provinces enclavées où les coûts de transport pèsent lourdement sur le panier de la ménagère.
Ce réajustement tarifaire relance par ailleurs le débat sur la nécessité pour la RDC de renforcer ses capacités locales de raffinage et d’exploration pétrolière, pour réduire sa dépendance aux importations et mieux maîtriser les prix sur le long terme.









