Lors de sa 65ᵉ réunion ordinaire du Conseil des ministres, tenue ce vendredi à la Cité de l’Union africaine, le gouvernement congolais a franchi une étape décisive dans sa volonté de bâtir un État fort et résilient. Trois dossiers majeurs ont été soumis à l’examen des ministres, dont celui relatif à la Politique nationale de gestion des risques de catastrophes, présenté par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur.
Cette politique ambitieuse, adoptée à l’unanimité, trace la voie d’une République démocratique du Congo tournée vers la prévention, la résilience et le développement durable à l’horizon 2050.
Elle s’appuie sur une vision claire : rompre avec la logique réactive face aux catastrophes pour instaurer une véritable culture de prévention et de planification à long terme.
Le texte adopté met en place un système national intégré, coordonné et inclusif de gestion des risques, avec une répartition précise des responsabilités entre les différents niveaux et secteurs de l’État. Il s’aligne sur le cadre de Sendai 2015-2030 et définit quatre priorités stratégiques adaptées au contexte congolais :
- La compréhension et l’évaluation des risques de catastrophes ;
- Le renforcement de la gouvernance des risques à tous les échelons ;
- L’investissement massif dans la réduction des risques pour une résilience durable ;
- Le développement de la prévention, de la réponse rapide et du relèvement post-crise.
Le gouvernement prévoit une mise en œuvre progressive sur 25 ans (2025-2050), avec un financement combinant des instruments nationaux et internationaux. Cette démarche traduit la ferme détermination des autorités à anticiper les crises, à protéger la population, les infrastructures et l’environnement, tout en contribuant activement aux efforts régionaux et mondiaux pour la résilience.
En adoptant cette politique, la RDC affirme son engagement à ne plus subir, mais à prévoir, prévenir et reconstruire. C’est un pas fort vers une gouvernance moderne, responsable et visionnaire, où chaque Congolais devient acteur de la sécurité collective et du développement durable.
Maxime Mbumba









