En marge de l’itinérance présidentielle dans la province du Lualaba, le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, a effectué une visite stratégique ce lundi 9 Juin à Kolwezi à Lualaba. Ce déplacement s’inscrit dans une dynamique de terrain voulue par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour rapprocher l’action gouvernementale des réalités locales, notamment dans un secteur aussi crucial que celui des mines.
Première étape de son séjour : le Centre de négoce de Musompo, où le ministre a visité le Centre d’Expertise, d’Évaluation et de Certification (CEEC), un laboratoire de pointe chargé de l’analyse et de la certification des minerais précieux et semi-précieux. Cette structure constitue un maillon clé dans la chaîne de traçabilité des ressources minières, une exigence de plus en plus forte à l’échelle internationale.
Implanté au cœur d’une zone à forte activité minière artisanale, le CEEC de Musompo se présente comme un modèle d’intégration entre expertise technique, proximité avec les communautés et volonté politique. Pour le ministre, cette installation moderne illustre concrètement la vision présidentielle d’une gestion rigoureuse et transparente des ressources naturelles du pays.
Au-delà de la visite protocolaire, le ministre Pakabomba a tenu à réaffirmer l’ambition de son ministère : doter les provinces minières, à commencer par le Lualaba, de moyens techniques et humains renforcés pour assurer un contrôle plus strict des activités minières. Il a également souligné la nécessité d’étendre ces efforts sur l’ensemble du territoire national.
Ce déplacement était aussi l’occasion d’un message clair à l’endroit des opérateurs miniers. Le ministre a exhorté les entreprises encore hésitantes à se conformer aux normes nationales et internationales à rejoindre la dynamique de modernisation prônée par les autorités. « Le secteur minier ne peut plus se développer en marge des règles », a-t-il martelé.
Le renforcement des capacités locales, l’amélioration des outils de contrôle, et la collaboration avec les communautés sont autant de leviers que le ministère entend actionner pour faire des ressources minières un véritable moteur de développement durable. Un chantier ambitieux, mais nécessaire pour transformer la richesse du sous-sol congolais en prospérité partagée.
En phase avec le Conseil des gouverneurs auquel participe le président de la République, cette visite ministérielle incarne un message fort : celui d’un gouvernement engagé à faire du secteur minier non seulement un pilier économique, mais aussi un exemple de gouvernance responsable au service de tous.
CKK