Dans un communiqué rendu public et parvenu à Surveillance.cd, le secrétaire général a.i. de l’UDPS/Tshisekedi a exprimé son profond désaccord avec la descente prévue de Deo Bizibu Balola à Kananga, en qualité de secrétaire général adjoint de l’UDPS/T.
« Les messages qui circulent sur les réseaux sociaux annonçant la descente de Deo Bizibu Balola ce vendredi 23/05/2025 au Kasaï Central, précisément à Kananga, en qualité de secrétaire général de l’UDPS/Tshisekedi a.i., fonction qui ne lui a jamais été reconnue ni attribuée par nos textes légaux du parti (Statuts et Règlement intérieur) », indique le communiqué.
Le parti au pouvoir a fait savoir que cette décision est inacceptable pour la population du Kasaï Central en général et pour la fédération de Kananga en particulier. « Nous, combattants de l’UDPS/T, peuples kasaïens vivant à Kinshasa, saisissons votre instance pour nous opposer farouchement à l’organisation de cette activité qui compromet l’organisation et le fonctionnement du parti dans notre chère province, laquelle s’attend à la réalisation des projets selon la vision du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, tels que la chute de Katende, la route Kananga-Kalamba Mbuji, financés pour le développement de l’espace Grand Kasaï », précise le communiqué.
L’UDPS/Tshisekedi a également fait savoir qu’il ne souhaite pas que Deo Bizibu Balola revienne au Kasaï Central comme conseiller au Collège du Conseil à la Présidence de la République. « Nous n’avons pas besoin d’un ex-rebelle du CNDP/M23 qui cherche à restaurer l’insécurité au Kasaï Central au profit des anciens du CNDP/M23. Il peut venir au Kasaï Central comme conseiller au Collège du Conseil à la Présidence de la République, ou comme tout autre citoyen congolais, qui doit circuler librement sur tout le territoire national selon ses droits constitutionnels », a martelé le communiqué.
Étant donné que Deo Bizibu Balola est identifié comme semeur de troubles au sein du parti, l’UDPS/Tshisekedi a demandé aux autorités nationales et locales de prendre des mesures pour préserver la sécurité. « Étant donné que ce monsieur, bien identifié comme semeur de troubles au sein de notre parti, ne peut pas être autorisé à descendre à Kananga comme usurpateur afin de plonger notre province dans une insécurité déjà maîtrisée, alors même que le soutien de ce peuple au Chef de l’État n’est plus à démontrer », a souligné le communiqué.
Le parti a demandé aux autorités nationales et locales de tirer toutes les conséquences pour mettre fin à ce désordre que le peuple kasaïen ne pourra pas tolérer.
B.A