À l’occasion de la Journée nationale de l’entrepreneuriat célébrée lundi à Kinshasa, la voix des jeunes porteurs de projets s’est une fois de plus élevée pour dénoncer les obstacles qui freinent leur essor.
Éric Makuala, coordonnateur national de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs du Congo (FNJEC), a dressé un tableau préoccupant de la situation. Selon lui, l’accès limité au financement constitue le principal frein qui empêche nombre de jeunes entrepreneurs de lancer ou de faire croître leurs initiatives.
« Les jeunes entrepreneurs de Kinshasa font face aujourd’hui à plusieurs défis majeurs. Il y a, entre autres, le manque d’accès au financement qui freine même le démarrage ou la croissance des projets, l’absence d’un encadrement structuré (mentorat, accompagnement technique, etc.) et la faible formation pratique en entrepreneuriat, malgré l’enthousiasme de nombreux jeunes », a déclaré M. Makuala.
Dans un contexte où l’innovation et la créativité foisonnent, beaucoup de projets restent bloqués faute de capitaux, d’accompagnement et de formation pratique. Cette réalité met en lumière la nécessité de politiques publiques et d’initiatives privées capables de soutenir efficacement la jeunesse entrepreneuse, appelée à jouer un rôle central dans la diversification économique de la République démocratique du Congo.
La FNJEC plaide ainsi pour un meilleur accès aux financements, la mise en place de programmes de mentorat et le renforcement des formations pratiques afin de transformer l’énergie et la créativité des jeunes en véritables leviers de développement économique et social.
Grâce Mukoj









