À Bruxelles, Félix Tshisekedi a réussi un coup diplomatique dont les répercussions se font déjà sentir sur la scène internationale. En conviant son homologue rwandais Paul Kagame autour de la table de la paix, le Président congolais a révélé, devant le monde entier, le double jeu de Kigali : derrière les discours officiels, un système nourri par la guerre d’agression et le chaos entretenu en République démocratique du Congo.
Pour Jean Baudoin Mayo, cadre influent de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), cet épisode constitue plus qu’un simple tête-à-tête diplomatique. C’est une démonstration de vérité et de courage.
« La communauté internationale a pris acte. Le Président Tshisekedi vient de prouver que le Rwanda ne peut exister sans exporter la guerre en RDC », a-t-il martelé, soulignant la fermeté et la lucidité du chef de l’État congolais.
L’ancien ministre et figure respectée de l’UNC n’a pas caché son admiration pour l’approche du Président Tshisekedi, qu’il considère comme une voie salvatrice vers la paix. Selon lui, cette confrontation ouverte a non seulement mis Kigali face à ses responsabilités, mais elle a également renforcé la crédibilité de Kinshasa dans sa quête d’une solution durable au drame de l’Est.
« Tshisekedi a tendu la main pour la paix, Kagame a choisi de montrer son visage véritable, celui d’un dirigeant qui prospère dans la guerre », a insisté Jean Baudoin Mayo, convaincu que ce tournant historique marquera une étape décisive dans la mobilisation de la communauté internationale contre l’agression que subit la RDC.
À travers son engagement sans faille, Mayo réaffirme son soutien total au Président Tshisekedi dans cette bataille à la fois politique, diplomatique et morale. Pour lui, la vérité est désormais claire : l’heure est venue d’isoler ceux qui alimentent la guerre et de soutenir ceux qui bâtissent la paix.
Emmanuel Kamba









