À l’occasion de la Journée mondiale de l’énergie célébrée ce mercredi 22 octobre 2025, le département de Pétrole et Gaz de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) a organisé une conférence-débat axée sur l’émergence du secteur énergétique congolais. L’événement, placé sous le thème « Promouvoir l’innovation, l’investissement et l’entrepreneuriat dans le secteur des énergies propres en RDC », a réuni étudiants, experts et acteurs institutionnels autour d’un même objectif : impliquer la jeunesse dans la transition énergétique du pays.
Ouvrant les assises, le recteur de l’Université de Kinshasa a souligné l’importance de cette journée pour renforcer la réflexion nationale sur les défis énergétiques du pays.
« Cette journée est une occasion pour les aspirants et partisans du secteur de l’énergie de se mettre autour d’une table afin de proposer des solutions concrètes pour une sphère énergétique à la hauteur de la nation congolaise. Il est important que les jeunes soient éclairés sur les grandes lignes qui conditionnent le développement de ce secteur. Leur implication active serait un atout majeur pour la RDC », a-t-il déclaré.
Les défis persistants de l’électrification en RDC
La République Démocratique du Congo dispose d’un potentiel énergétique immense, notamment hydraulique, solaire et gazier. Pourtant, plus de 70 % de la population vit encore sans accès à l’électricité, particulièrement dans les zones rurales.
Camille Kabasele, président du Conseil d’administration de l’Agence nationale d’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain (ANSER), a insisté sur la nécessité d’un engagement collectif.
« Les efforts doivent être fournis notamment dans les zones rurales pour une sphère énergétique à la hauteur du pays. Le secteur de l’énergie nécessite un accompagnement conséquent, tant financier qu’humain. Nous devons sensibiliser les jeunes à s’approprier ce fardeau pour parvenir au développement du secteur. Faisons de la lumière un droit pour tous, et non un privilège », a-t-il martelé.
Pour les étudiants du département de Pétrole et Gaz, cette journée a constitué une source d’inspiration et de motivation.
« En tant qu’étudiant en pétrole et gaz, j’ai beaucoup appris durant cette activité. Elle a mis en lumière le rôle central des jeunes dans la croissance énergétique. C’est une approche qui nous encourage à travailler davantage pour changer la donne dans notre domaine », a témoigné un participant enthousiaste.
Vers En clôture de cette rencontre, les intervenants ont appelé à renforcer la formation technique et scientifique des jeunes, considérée comme la clé pour surmonter le déficit énergétique national. La RDC, riche en ressources naturelles, ne pourra relever ce défi qu’en s’appuyant sur une jeunesse formée, innovante et engagée.
Michel KABEYA









