Le Bureau de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo a annoncé, dans un communiqué rendu public mardi, l’ouverture officielle du processus de dépôt des candidatures pour les postes de président et de rapporteur adjoint de la chambre basse du Parlement.
Ce dépôt se tiendra du mercredi 4 au vendredi 7 novembre 2025 à Kinshasa, marquant ainsi le début d’une séquence institutionnelle cruciale pour la relance du travail parlementaire après plusieurs semaines d’attente.
Selon le calendrier publié, l’examen des dossiers par la commission spéciale et temporaire interviendra le samedi 8 novembre, avant la publication de la liste des candidatures retenues le lundi 10 novembre. Les journées du 11 et 12 novembre seront consacrées à la campagne électorale, tandis que l’élection et l’installation des nouveaux membres à ces postes de responsabilité sont prévues pour le jeudi 13 novembre.
Mais au-delà du simple exercice administratif, c’est un moment politique fort qui s’ouvre. L’Union sacrée de la Nation, majoritaire à la Chambre, a déjà fait connaître son choix, Aimé Boji Sangara, fidèle du président Félix-Antoine Tshisekedi, portera les couleurs de la coalition au poste de président de l’Assemblée nationale.
Un choix de continuité et de stabilité
Ce soutien unanime à Aimé Boji illustre la volonté de l’Union sacrée de préserver la stabilité institutionnelle et de combler le vide laissé à la tête de l’hémicycle depuis la démission de Vital Kamerhe, en août dernier. Fin connaisseur des arcanes de la gestion publique et homme de consensus, Aimé Boji Sangara incarne, selon plusieurs analystes politiques, la rigueur, l’équilibre et la loyauté nécessaires pour redynamiser le Parlement à l’approche d’échéances politiques majeures.
Une nouvelle dynamique parlementaire attendue
Ce processus électoral est perçu comme une démonstration d’unité et de maturité politique au sein de la coalition présidentielle. L’Union sacrée veut ainsi prouver qu’elle reste soudée, disciplinée et déterminée à soutenir la vision du Chef de l’État. L’élection d’Aimé Boji, si elle se concrétise comme attendu, devrait ouvrir une nouvelle ère de cohésion et d’efficacité législative, au service des réformes promises au peuple congolais.
« Cette démarche n’est pas simplement une formalité, c’est une étape de responsabilité pour assurer la continuité et la crédibilité de nos institutions », confie un député proche de la majorité.
En portant son choix sur Aimé Boji Sangara, l’Union sacrée entend non seulement restaurer l’équilibre au sein de la Chambre basse, mais aussi consolider la marche vers une gouvernance parlementaire plus responsable et résolument tournée vers l’intérêt national.
Ben AKILI









