La République démocratique du Congo et le Royaume de Belgique renforcent leur coopération judiciaire dans la lutte contre la criminalité, qu’elle soit ordinaire ou organisée. C’est dans cette optique qu’une rencontre a eu lieu, mardi à Kinshasa, entre le Procureur général près la Cour de cassation de la RDC et la Procureure fédérale belge, Ann Fransen.
Au cœur des échanges : la volonté partagée de bâtir une politique commune et efficace pour prévenir, détecter et réprimer toutes les formes de criminalité transnationale.
« Je retiens que cette rencontre avec le procureur général près la Cour de cassation m’a permis d’avoir un entretien fructueux où il s’agit de lutte commune contre toute forme de criminalité, que ce soit la criminalité ordinaire ou la criminalité organisée. Nous avons d’ailleurs discuté de certaines priorités dans nos pays respectifs », a déclaré Mme Fransen à l’issue de l’entretien.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte où la criminalité prend des formes de plus en plus complexes et transfrontalières. La RDC, engagée dans un vaste chantier de réforme de la justice et de renforcement de l’État de droit, voit dans cette coopération un levier essentiel pour accroître l’efficacité de ses institutions judiciaires.
De son côté, le parquet fédéral belge entend renforcer la collaboration internationale, notamment dans le domaine de la lutte contre le trafic d’êtres humains, la corruption, la cybercriminalité et le blanchiment d’argent. Selon les deux magistrats, une coopération plus étroite entre Kinshasa et Bruxelles permettra d’améliorer les échanges d’informations, la formation des magistrats, ainsi que la traçabilité des flux financiers liés aux activités criminelles.
Ce rapprochement judiciaire entre la RDC et la Belgique marque ainsi une nouvelle étape dans la diplomatie de la justice, au service d’un objectif commun à savoir : la sécurité, la transparence et la protection des citoyens des deux nations.
Patient Mukuna









