À Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, des parents d’élèves dénoncent l’attitude de certains préfets des études, accusés d’exiger des paiements allant de 1 000 à 5 000 francs congolais pour l’impression des questionnaires des examens du second semestre. Pourtant, malgré ces contributions, les élèves se retrouvent souvent à recopier les sujets inscrits à la craie sur le tableau noir.
« Nous payons parfois beaucoup pour ces fameux questionnaires, et nos enfants se retrouvent à recopier des sujets écrits au tableau. Cela n’a aucun sens », s’indigne un parent, qualifiant cette pratique de « quasi-escroquerie ».
Certains chefs d’établissement reconnaissent percevoir des montants compris entre 1 000 et 1 500 francs congolais. Ils justifient ces frais par l’achat de rames de papier, la rémunération des enseignants chargés de la saisie des questionnaires, ainsi que leur impression.
Face à cette situation, les parents appellent les autorités compétentes à diligenter une enquête et à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ces pratiques, qu’ils jugent abusives et injustes à l’égard des élèves et de leurs familles.
Dieumerci Matu Chub