Kinshasa, capitale bouillonnante mais de plus en plus inquiétante, s’est réveillée une fois de plus endeuillée. Le banditisme urbain, fléau croissant qui sape les fondements de la sécurité citoyenne, vient d’ôter la vie à un cadre respecté de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Monsieur Kabasele wa Mpanga. Sa mort brutale a provoqué une onde de choc au sein du parti présidentiel, mais aussi dans l’opinion publique qui réclame justice et fin de l’impunité. Parmi les premiers à réagir, Maître Patrick Mbuyi Ngandu Malick.
« C’est avec une grande consternation que nous apprenons ce meurtre ignoble. La vie d’un homme engagé pour la démocratie ne peut être ainsi fauchée sans conséquences. Nous exigeons que les auteurs de cet acte odieux soient arrêtés et jugés », a-t-il déclaré.
Pour cet avocat et militant aguerri, il ne s’agit pas simplement d’une perte personnelle ou politique, mais d’un signal d’alarme lancé à toute la société congolaise. « Aujourd’hui, c’est Kabasele. Demain, à qui le tour ? Notre silence serait une complicité. »
En rendant un vibrant hommage à son camarade disparu, Maître Mbuyi Ngandu Malick a tenu à présenter ses condoléances les plus émues à la famille éplorée ainsi qu’à tous les « combattants de la liberté et de la vérité », chers à la tradition militante de l’UDPS. Il appelle également à un recueillement massif à la permanence du parti, dans un esprit d’unité, de solidarité et de paix.
Au moment où la ville de Kinshasa semble basculer dans une insécurité devenue chronique, ce drame met en lumière l’urgence d’un plan d’action rigoureux et durable contre le banditisme urbain. Plus qu’un simple fait divers, la mort de Kabasele wa Mpanga est un appel au réveil des consciences et à la restauration de l’État de droit, fondement même du combat que menait ce fils du peuple.