Dans un climat politique où le silence et la passivité semblent dominer, Hubert Kabasubabu Katulondi brise les convenances et pointe du doigt une réalité que beaucoup redoutent mais n’osent pas nommer. L’opposition congolaise, largement incapable de tenir tête au président Félix Tshisekedi, est à la fois paralysée et désarmante. Avec une franchise tranchante et des mots sans concession, Kabasubabu dévoile l’incapacité de la classe politique d’opposition à proposer des alternatives crédibles et à se positionner comme un véritable contre-pouvoir dans les sept prochaines années.
« Nous avons une opposition à 90 % émasculée, médiocre, incapable d’articuler une alternative nouvelle, incapable de concevoir des modalités adaptées aux nouveaux enjeux pour contraindre monsieur Tshisekedi pendant 7 ans », a-t-il asséné, sans détour.
Pour Kabasubabu, cette situation n’est pas simplement inquiétante. Elle constitue un danger pour la démocratie et la vitalité du débat politique en République démocratique du Congo. Selon lui, la classe politique d’opposition semble paralysée, incapable de se renouveler et de proposer des solutions concrètes face aux défis socio-économiques et sécuritaires auxquels le pays est confronté.
« Quand l’opposition se contente de gesticuler, sans vision ni stratégie, elle se rend complice de l’immobilisme et de l’absence de contrôle citoyen sur le pouvoir exécutif », a-t-il poursuivi, soulignant l’urgence pour les forces vives de se restructurer et de faire preuve de courage politique.
L’engagement de Kabasubabu est clair. Il appelle à un réveil des consciences et à la constitution d’une opposition constructive, capable non seulement de critiquer, mais aussi de proposer des alternatives crédibles et de participer activement à la vie démocratique. Pour lui, il ne s’agit pas seulement de critiquer le pouvoir en place, mais de renforcer les mécanismes de responsabilité et de reddition de comptes, afin que les sept années de mandat de Félix Tshisekedi soient scrutées avec vigilance et que le pays avance dans la stabilité et le développement.
Dans un contexte où la RDC traverse des défis économiques, sécuritaires et sociaux majeurs, la voix de Kabasubabu résonne comme un appel à la lucidité et à l’action. Sans opposition structurée et visionnaire, avertit-il, le pays risque de voir son avenir politique et démocratique compromis.
Avec des mots forts et un engagement assumé, Hubert Kabasubabu Katulondi se positionne ainsi comme un observateur critique et un acteur déterminé, prêt à dénoncer les insuffisances tout en poussant à la construction d’une alternative politique crédible.
Patient Mukuna









