La capitale congolaise pourrait bien assister à une révolution dans le secteur des transports. Le ministre provincial des Transports, Jésus Noël Sheke, a annoncé le lancement imminent d’une initiative inédite visant à éradiquer la mauvaise conduite des chauffeurs de taxi et des motocyclistes. Baptisée « Tosa ba tosa yo », cette campagne promet d’imposer l’ordre et de restaurer la sécurité sur les routes de Kinshasa.
« Tosa ba tosa yo ! » lance fermement le ministre, rappelant à tous les conducteurs que la tolérance zéro sera désormais la règle. Cette opération, qualifiée par ses services d’« opération sans pitié », reflète une détermination sans faille à mettre fin aux comportements irresponsables qui mettent en danger la vie des habitants de la capitale.
À partir du 10 novembre, une campagne de sensibilisation massive sera déployée. Objectif : informer et éduquer les chauffeurs de taxi et les motocyclistes sur les bonnes pratiques et les réglementations en vigueur. Pendant 45 jours, le ministre Sheke et ses équipes multiplieront les actions de terrain, allant des séances d’information aux contrôles préventifs, afin de préparer le terrain à l’application stricte de la loi.
Mais les avertissements sont clairs : dès janvier 2026, des contrôles rigoureux seront menés et aucune infraction ne sera tolérée. « Ceux qui continueront à violer les règles du code de la route devront en assumer les conséquences », a prévenu Jésus Noël Sheke avec fermeté.
Cette initiative témoigne de l’engagement résolu du gouvernement provincial pour un transport urbain plus sûr, plus ordonné et respectueux des citoyens. La campagne « TOSA BATOSA YO » n’est pas seulement une action administrative : c’est un signal fort envoyé à tous les conducteurs que l’insouciance et l’irresponsabilité ne seront plus acceptées dans la ville de Kinshasa.
Pour les habitants, cette démarche constitue un espoir tangible d’amélioration de la sécurité routière et de fluidité du trafic. Pour le ministre Sheke, c’est avant tout une question de protection des vies et de rétablissement de l’autorité sur les routes.
Kinshasa entre ainsi dans une nouvelle ère où l’ordre sur les routes ne sera plus un choix, mais une obligation nationale pour tous les conducteurs.
Grace Mukoj









